L'Organisation informe que le délais d'envoi des propositions a été prolongé jusqu'au
10 Septembre 2012
Call for Papers
10 Septembre 2012
Call for Papers
Lisbonne, 13 et
14 Décembre 2012
Faculdade de
Ciências Sociais e Humanas, Universidade Nova de Lisboa
Les études sur les
frontières sont depuis plusieurs années de plus en plus nombreuses. Un champ
d’étude – les borders studies – s’est en partie autonomisé dans certaines
universités américaines. Cette croissance résulte en partie de la politisation
et de la fermeture de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique par
laquelle sont passés illégalement des milliers de migrants latino-américains.
Avec ce nouveau champ d’étude, le terme de frontière a connu une large
extension : ce ne sont plus les frontières séparant deux Etats souverains
qui sont appréhendées mais les frontières sociales, ethniques, culturelles.
L’anglais distingue d’ailleurs différentes frontières avec les termes
boundaries, limits et frontiers.
Ces travaux menés sur
les frontières depuis quelques décennies nous offrent de nouvelles approches sur
les frontières et les mobilités dans la Péninsule Ibérique au cours du 20e siècle.
Ce colloque espère
réunir des propositions analysant les stratégies et les pratiques des
différents acteurs opérant sur les frontières, favorisant les mobilités transnationales
(passeurs, transporteurs) ou les surveillant (douaniers, policiers). Il s’agit
également d’articuler l’étude des mobilités internationales et des frontières
avec les principales thématiques qui ont marqué la recherche en sciences
sociales sur le 20e siècle ibérique. Trois thèmes pourront être
privilégiés.
- En premier lieu, comment les dictatures ibériques ont-elles géré les mobilités et les frontières ? Comment le contrôle des mobilités et des frontières s’est-il inséré dans l’ « économie politique de la répression » développée par les deux régimes ? Comment les migrations – légales ou illégales – ont pu s’inscrire dans des formes de résistances (de la mobilité comme « arme des faibles » aux réseaux de passages des frontières clandestins organisés par les mouvements politiques).
- En deuxième lieu, les guerres du 20e siècle ont produit d’importants mouvements de fuite et d’exil qui ont dramatisé les frontières – il suffit de penser à la trajectoire de Walter Benjamin. Ainsi, les études sur les passages des frontières pendant la guerre civile espagnole ou lors de la Seconde Guerre Mondiale (fuite des populations européennes en transit vers les Amériques, mouvement des « évadés de France ») s’inscrivent pleinement dans le cadre de notre colloque.
- Enfin, les mutations des frontières ibériques provoquées par l’entrée dans l’Union Européenne peuvent faire l’objet de propositions. En effet, les deux pays ibériques sont devenus également des pays d’immigration et, surtout dans le cas de l’Espagne, des pays de transit. Comment la libre circulation des citoyens européens imposée par l’Union Européenne et la mise en place de dispositifs de contrôle de l’immigration extra-européenne ont-elles transformé profondément les frontières ibériques et la notion même de frontière.
Ce colloque se veut interdisciplinaire et accueillera des communications provenant des diverses disciplines des sciences sociales.
Les langues seront le portugais, l’espagnol, le français et
l’anglais.
Les propositions doivent contenir un résumé de la communication (500 mots
maximum) et un court CV (150 mots maximum) et êtres envoyées jusqu’au 10 Septembre 2012 à l’adresse suivante : fronteirasemobilidades@gmail.com
Les réponses seront transmises le 17 septembre 2012.
Date limite pour
l’envoi des communications : 1er décembre 2012.
Pour plus
d’informations, veuillez consulter notre blog : fronteirasemobilidades.blogspot.pt
Organisation: IHC-FCSH-UNL
Victor Pereira
(IHC-FCSH-UNL et Universidade de Pau)
Marta Silva
(IHC-FCSH-UNL)
Yvette Santos
(IHC-FCSH-UNL)
João Baía (IHC et
IELT/FCSH-UNL)
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